Un novembre qui colle aux bottes?

Vous aussi ce mois de novembre vous colle aux chaussures?

Il poisse, il vous attache au canapé?

 

Enfin, il essaie parce qu'il faut quand même s'en extraire pour vaquer à nos obligations.

Étrange que ce verbe vaquer, qui chante comme flâner je trouve. Sauf qu'il a un petit air d'obligation.

 

C'est toujours mieux de vaquer que "d'être obliger de", non?

C'est plus joli mais le résultat est le même. Malgré le ciel bas et gris, il faut s'extirper de la douceur du plaid pour, dans le froid, vaquer.

Derrière les fourneaux, vaquer.

Derrière son bureau, son ordi, sa machine, son volant...

Il est multi-activité, ce verbe. Sournois qu'il est.

 

Je le trouve poisse ce mois de novembre, bien que j'y sois née...

Pas celui ci, un autre. Il y a 25 ans. Si, 25!

 

Je devrais m'y sentir chez moi dans ce mois humide et froid. Me lover dans le brouillard, les feuilles mortes et la bruine des décors de l'Auberge de la Jamaïque.

Alors, si ça pourrait! En hibernant, oui, le top!

Pas obliger de vaquer, de sortir, de parler...

 

Nos ancêtres des cavernes ont oublié de dessiner de quel mois il s'agissait pour les peaux de bêtes au coin du feu au fond de la grotte.

Mais peut-être que si, finalement, ils ont dessiner des feuilles mortes pour nous indiquer la voie du chasseur cueilleur qui doit hiberner. Mais nous, on s'extasie uniquement devant la beauté de ses feuilles reproduites. "T'as vu Gérard, on s'y croirait avec ses feuilles préhistoriques". (Toute ressemblance avec une discussion réelle est purement fortuite)

 

 

On n'aura rien compris à la valeur du message!!!

Au lit les vaqueurs!

 

Hélas... Ni moi, ni vous ne pouvons reproduire l'hibernation automnale de nos chaînons manquants...

Les confinements, c'est plus ce que c’était, ça marche pas. Ça sert à rien de tousser sur vos voisins.

 

En plus, demain c'est la pleine lune!

"Gérard, on va encore avoir les intestins qui chantent!" (Comme précédemment, c'est fortuit, si ça vous rappelle quelque chose).

 

Pour nettoyer la boue imaginaire qui colle aux godasses et limiter les intestins qui chantent, rejoignez la séance pleine lune de demain soir!

 

Un plaid, une bougie (ou pas), un Gérard (ou pas), une grosse envie de s’engouffrer dans une grotte (confortable, évidement, pas celle avec les araignées!), et moi, je vaquerai à vous remonter les énergies pour qu'elles vous remontent le moral.

 

Ready pour un voyage dans les profondeur du plaid en fourrure?

 

Pour s'inscrire, suivez le lien.

 

A demain pour les téméraires de la couette!


transcription de la séance

Que de tristesse et d’abattement se font ressentir avant même de démarrer.

 

On commence. 

 

Les corps sont malmenés, chahutés comme bombardés de tornades d’atomes. 

Difficile de rester droit, de ne pas se sentir tourmenté… 

« C’est moi qui vais mal? »  La question tourne en boucle. Sans réponse… 

Rien à quoi se raccrocher. Pas de planche dans l’océan…

 

Douleurs à la tête, les mâchoires serrées et de travers. 

Les temps sont lourds. Ils se font sentir sur la poitrine et dans le manque d’élan…

 

Si il était possible de se recroqueviller à un tel point qu’on en rentrerait en soi même on irait sans hésitation. 

On décroîtrait volontiers, comme une plante ferait la route inverse pour ré-entrer en terre. 

 

Les dents serrent. L’abattement s’accroche à l’estomac et au sternum telle une pieuvre. Il appuie sur la respiration. 

Câlin à la pieuvre… « je t’aime bien toi qui me tire vers la couette, m’oblige à ralentir et regarder ce qui ne me va pas… Mais là, le temps est trop lourd et tu me noies dans mes errances, dans mes brouillards. Reviens plus tard. Pour un moment de tri bénéfique. »

La pieuvre glisse… 

 

Le chakra du plexus peut s’ouvrir. Les corps s’éveillent et chacun se frottent les yeux comme après une longue sieste… 

 

Le mouvement de vie se coordonne, les vents violents de particules se transforment en une spirale bienfaisante. 

La tête et les mâchoires sont encore douloureuses. Mais l’ancrage se fait.  

La nuque se détend légèrement. L’interaction avec les autres ne semble plus une épreuve. 

 

Un nettoyage se fait au niveau du foie et de la rate. 

 

Les croyances en la bonne étoile, la lumière, le divin, la vie sont mornes et lointaines. 

Comment traverser l’hiver sans lumière? 

C’est cette désillusion qui est pleurée. Le sens de la vie : évaporé ou sous le tapis… 

La  redescente émotionnelle après des mois d’attente. 

D’attendre le feu vert de se réjouir ou du coup de bâton. 

 

Les corps et les esprits sont vermoulus de ces variations, de ces  choix à faire, de ces riens, de ces trop… 

Le burn-out des remous du bateau personnel et collectif. 

Parler, dire, répondre, avoir une opinion, débattre, être exaspéré, essayer de s’extirper, de se désintéresser…. 

La fatigue a trouvé un mur. 

 

Lentement le sable de l’abattement qui pèse sur les corps et les humeurs s’écoule comme celui du sablier. 

 

Se reposer certes, mais d’un sommeil réparateur. 

Les mouvements apaisants s’activent dans les corps. 

Laissent la place au scintillements des adieux à cette année qui s’achève. 

 

Les dents se desserrent. La fatigue se fait sentir sur les paupières. 

 

Le bas du corps est encore figé de lourdeur. Comment pouvait-il avancer sans souffle, sans envie et sans vision. 

 

Les écorces qui bloquent le mouvement des corps de fissures et s’effacent pour laisser place à de belles lumières. Étincelantes  et scintillantes. 

 

L’énergie remonte par les pieds.

 

Tous les participants se trouvent sous une pluie de lumière. De lumières si collantes claires. 

Tout le monde semble sortir d’une prison obscure, un peu perdus… 

 

Les chakras cœurs s’ouvrent. 

Ils trouveront la confiance. 

 

C’est un soin où beaucoup de présences œuvrent. 

Ils créent des puits de lumière dans les nuages sombres. 

Ils éclairent le chemin. Même si il reste invisible aux yeux et aux cerveaux, il est perceptible pour le cœur. 

 

« Ne pas avancer n’est pas souffrance. 

Prendre son temps n’est pas souffrance. 

S’égarer n’est pas souffrance. »

 

Les énergies travaillent à envelopper les corps, les réchauffer, les rassurer. 

 

Plus besoin de se débattre dans l’océan. 

Juste faire la planche. 

Chacun est sa planche.

 

L’ambiance du moment est représentée comme un temps nuageux, sombre et terne. 

Il impacte nos croyances de lendemains heureux, ce qui entretient ces nuages ambiants. 

 

Les puits de lumière vous éclairent pour retrouver de la sérénité, et que cela nourrisse une vision du monde plus belle et légère. 

 

Un nettoyage derrière les yeux, aux tempes et sous les os crânien s’opère. 

 

Chacun est remis dans sa base. Dans son centre. Les deux pieds bien au sol. 

 

Les abdomens sont apaisés. Le mouvement se ré enclenche au bon rythme. 

Tic tac tic tac, le temps est là mais c’est un allié. Pas un monstre à combattre. 

 

Le temps passe à deux vitesses distinctes, il y’a celui du corps et celui de dehors : des autres, de la société. 

Le corps garde son rythme. Il décroche du mouvement externe qui s’emballe. 

 

Dans la tête, l’ambiance d’un jardin japonais… Zen. On reste sur cette fréquence. On savoure le temps lent ou non. Juste le rythme qu’il faut.

 

Le temps est à la sieste légère, souriante et simple d’un pique-nique de printemps. 

 

Le calme est là. Le tumulte et le remous sont loin…

 

Nous vous souhaitons un beau chemin personnel ensoleillé d’ici aux lumières des fêtes… 

 

L’image de fin qui m’est présentée : une immense chandelle qui porte une flamme intense, mais douce. 😉


COMMENT SE déroule la soirée ?

Le soin collectif débutera à 21h, il se terminera quand les énergies se poseront...

 

Je vous propose, si vous le pouvez, de vous mettre au calme durant le soin, d'allumer une bougie, et de ressentir ce qui se passe pour vous... Et éventuellement partager vos impressions ensuite.

 

Si ce n'est pas possible de vous mettre au calme, le soin œuvrera de la même façon.

 

Il s'agit d'un soin collectif, les énergies travaillerons sur le groupe. Les informations, messages, images perçues seront pour le groupe en général ou concerneront les énergies du moment.

Il n'y aura donc pas d'informations sur les problématiques personnelles.

Inscriptions possibles jusqu'à 5 min avant l'ouverture du soin.